Irlande: Leo Varadkar nommé premier ministre

En Irlande, Leo Varadkar nommé premier ministre

Il succède à Micheal Martin, ex-chef de la coalition gouvernementale de centre droit en place dans le pays depuis 2020.

Le Monde avec AFP Publié le 17 décembre 2022 à 15h36, mis à jour le 17 décembre 2022 à 15h36

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Le nouveau premier ministre irlandais, Leo Varadkar, quitte Leinster House à Dublin, samedi 17 décembre 2022.
Le nouveau premier ministre irlandais, Leo Varadkar, quitte Leinster House à Dublin, samedi 17 décembre 2022. BRIAN LAWLESS / AP

L’Irlande a un nouveau premier ministre. Leo Varadkar a succédé samedi 17 décembre à Micheal Martin, à la tête du gouvernement depuis 2020. Il s’agit là d’un changement inédit entre les deux principaux partis de la coalition de centre droit au pouvoir.

Leo Varadkar, médecin gay de 43 ans, né d’un père immigré indien médecin et d’une mère irlandaise infirmière, devient ainsi pour la deuxième fois premier ministre d’une Irlande longtemps réputée très conservatrice. En 2017, alors âgé de 38 ans, il était devenu le plus jeune premier ministre irlandais.

« J’accepte cette nomination avec humilité et détermination et le désir (…) d’offrir un nouvel espoir et de nouvelles opportunités à tous nos citoyens », a-t-il déclaré, une fois sa nomination validée par le vote des parlementaires lors d’une session spéciale. Micheal Martin avait présenté sa démission samedi matin lors d’une audience avec le président irlandais Michael D. Higgins à Dublin. Cela représente « l’honneur d’une vie » d’avoir servi comme premier ministre, a-t-il déclaré. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés En Irlande, les multinationales font déborder les caisses de l’Etat

Un premier mandat marqué par le Brexit et le Covid-19

MM. Varadkar et Martin sont issus de camps qui furent rivaux lors de la guerre civile au début du XXe siècle : le Fine Gael et le Fiana Fail. Les deux partis de centre droit ont mis en place ce poste tournant dans le cadre d’une coalition avec les Verts après les élections de 2020.

Leo Varadkar a reçu le soutien de 87 parlementaires, lors d’un vote samedi, alors que 62 ont voté contre lui. Le transfert de pouvoir va entraîner un remaniement ministériel. Les prochaines élections générales doivent se tenir d’ici au printemps 2025.

Lors de son premier mandat comme premier ministre, marqué par le Brexit et le début de la pandémie de Covid-19, M. Varadkar avait été jugé efficace pour mettre en place le premier confinement, un des plus stricts d’Europe, avant de retourner travailler comme médecin une fois par semaine tout en restant à la tête du pays. Il avait par ailleurs œuvré pour trouver un accord commercial en 2019 avec le Royaume-Uni après le Brexit pour éviter de rétablir une frontière sur l’île d’Irlande, encore aujourd’hui source de tensions entre Londres, Dublin et Bruxelles. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Depuis le Brexit, un lent découplage économique entre l’Irlande et le Royaume-Uni

Le Monde avec AFP/LFP via lefrancophonelpus.com

Coupe du monde 2022 : Aurélien Tchouaméni, l’artilleur défensif des Bleus

Coupe du monde 2022 : Aurélien Tchouaméni, l’artilleur défensif des Bleus

A 22 ans, le jeune milieu de terrain est monté en puissance, samedi, lors du quart de finale face à l’Angleterre. Il a inscrit le premier but de la victoire (2-1) des Bleus.

Par Anthony Hernandez(Al-Khor (Qatar), envoyé spécial) Publié le 11 décembre 2022 à 01h33, mis à jour le 11 décembre 2022 à 08h37

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Aurelien Tchouaméni après avoir marqué contre l’Angleterre, au stade Al-Bayt, à Al-Khor (Qatar), le 10 décembre 2022, .
Aurelien Tchouaméni après avoir marqué contre l’Angleterre, au stade Al-Bayt, à Al-Khor (Qatar), le 10 décembre 2022, . HASSAN AMMAR / AP

Les poings serrés, Aurélien Tchouaméni hurle. Ce n’est pas de la douleur mais un mélange de délivrance et de joie qu’expulse la gorge du milieu de terrain. Quelques secondes plus tard, son capitaine, Hugo Lloris, lui chuchote quelques mots à l’oreille. Puis le Madrilène est l’un des premiers à haranguer les milliers de supporteurs français présents au stade Al-Bayt, à Al-Khor (Qatar). Lire aussi : Revivez la victoire de l’équipe de France contre l’Angleterre et sa qualification pour les demi-finales de la Coupe du monde

Samedi 10 décembre, Aurélien Tchouaméni aurait pu être le héros malheureux de ce quart de finale face à l’Angleterre. Grâce au but décisif d’Olivier Giroud et à la qualification de l’équipe de France, il n’en est rien. Qui se souviendra du penalty concédé sur le très remuant Bukayo Saka à la 51e minute, celle qui a entraîné l’égalisation d’Harry Kane ? Pas grand monde, puisque les Bleus sont en demi-finale.

En revanche, son ouverture du score imprime déjà les rétines : un beau tir à longue distance, presque une anomalie pour des Bleus peu portés sur l’artillerie. Une initiative d’ailleurs saluée par Lloris : « C’est bien de prendre des initiatives en dehors de la surface. » « J’ai eu la même action contre la Pologne [en huitièmes de finale] mais cette frappe était encore plus tranchante. Je travaille souvent ça avec le coach Ancelotti à Madrid », détaille le premier buteur du soir. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Coupe du monde 2022 : Aurélien Tchouaméni, le pari jeune des Bleus

Pour un jeune joueur de 22 ans, un quart de finale victorieux face aux Anglais est précieux en termes d’expérience. Garçon très intelligent, Aurélien Tchouaméni en tire déjà des enseignements : « On doit mieux faire [sur les deux actions des penalties], moi le premier car j’essaie un peu trop d’anticiper. A la fin, on gagne le match, ça veut dire qu’on a fait le job devant. »

« Gérer la situation intelligemment »

Avant le match contre l’Australie, le 22 novembre, l’ancien Monégasque ne comptait que quatorze sélections. Il en est désormais à dix-neuf et sa vingtième devrait être pour une place en finale. « C’est la Coupe du monde. On a rencontré une très belle équipe anglaise et on savait que ça allait être difficile jusqu’à la fin. Il y a eu des faits de jeu qui ont plutôt été en notre faveur », analyse-t-il.

Les matchs du jour

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Sat, 10 December à 16 – Groupe Unique – 1ère journée – BeIN Sports 1, TF1

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Sat, 10 December à 20 – Groupe Unique – 1ère journée – BeIN Sports 1, TF1

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C’est en vieux briscard qu’il a assumé l’éventualité d’un avertissement susceptible de le priver d’une demi-finale, même si l’arbitre aurait pu le sanctionner d’un carton jaune sur l’action du penalty. « Faut-il leur dire de faire attention ? Ils [Jules Koundé était aussi sous la menace] vont jouer à moitié, avec le frein à main. Ce n’est pas le but », avait déclaré Didier Deschamps en conférence de presse d’avant-match. « J’ai essayé de gérer la situation intelligemment. Nous étions dans la même situation avec Jules et ça ne nous a pas empêchés d’avoir des duels », a réagi le joueur.

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Le Monde/LFP, via lefrancophoneplus.com

RD Congo: Médias: decès de Kasongo Mwema Yamba Yamba, ancien porte-parole du Chef de l’Etat

Médias: decès de Kasongo Mwema Yamba Yamba, ancien porte-parole du Chef de l’Etat

12.11.2022

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L’ancien porte-parole du président de la République et actuel président du Conseil d’administration de l’agence congolaise de presse, Kasongo Mwema Yamba Yamba, est décédé ce samedi 12 novembre 2022 à minuit, dans sa résidence, des suites d’une courte maladie, a indiqué l’agence congolaise de presse.

« L’Agence Congolaise de Presse (ACP) a la profonde douleur d’annoncer le décès ce samedi 12 novembre 2022, à Kinshasa, du président de son Conseil d’administration, Tharcisse Kasongo Mwema, des suites d’une courte maladie », a publié l’institution sur son Compte Twitter.

Pour sa part, la présidence de la République a écrit sur Twitter:

« Le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a appris, avec une grande tristesse, le décès, ce jour, du Professeur Tharcisse Kasongo Mwema Yamba Yamba, son ancien Porte-parole et actuel PCA de l’ACP.Le Chef de l’État présente ses condoléances les plus émues à la famille biologique de l’illustre disparu, à ses proches, au personnel de l’ACP et à l’ensemble des professionnels des médias. Paix à son âme».

Selon Jean-Marie Kasamba, président provincial de l’union national de la presse du Congo(UNPC), l’illustre disparu souffrait d’hypertension.

JBL
congo-press.com (MCP) / mediacongo.net
/LFP, via lefrancophoneplus.com

Irlande et Royaume-Uni: Rencontre des Premiers ministres britannique et irlandais jeudi lors d’un sommet

Rencontre des Premiers ministres britannique et irlandais jeudi lors d’un sommet

Publié le : 10/11/2022 – 04:24

Le Premier ministre britannnique Rishi Sunak, à Londres le 9 novembre 2022 Hollie Adams AFP

2 mn

Blackpool (Royaume-Uni) (AFP) – Le Premier ministre britannique Rishi Sunak va recevoir son homologue irlandais Micheal Martin jeudi, avec la volonté d’ouvrir des discussions pour mettre fin aux différends commerciaux post-Brexit sur l’Irlande du Nord.

Les deux dirigeants doivent se rencontrer lors du sommet du Conseil britannico-irlandais à Blackpool dans le nord-ouest de l’Angleterre. Signe de la volonté de résoudre ces désaccords, Rishi Sunak sera le premier chef de gouvernement britannique à ouvrir un tel sommet depuis 2007.

Selon Downing Street, Rishi Sunak devrait y affirmer qu’il est “déterminé” à aider à restaurer l’assemblée nord-irlandaise “dès que possible”.

La province britannique est plongée depuis des mois dans une impasse politique sur fonds de discorde sur son statut post-Brexit. Au coeur des désaccords, le protocole nord-irlandais, qui a été négocié au moment du Brexit.

L’Irlande possède la seule frontière terrestre du Royaume-Uni avec l’UE, mais elle doit rester ouverte en vertu de l’accord de paix de 1998 qui a mis fin à trois décennies de violences entre unionistes surtout protestants et républicains en majorité catholiques (3.500 morts).

Pour cela, le protocole maintient la province au sein du marché unique européen. Il créée donc une frontière douanière et réglementaire de fait avec l’île de Grande-Bretagne, inacceptable pour les unionistes d’Irlande du Nord attachés à l’ancrage de la province au sein du Royaume-Uni.

Les unionistes du DUP, qui réclament l’abandon du protocole, bloquent la formation d’un exécutif avec le parti nationaliste Sinn Fein arrivé en tête aux dernières élections de mai, conduisant à la paralysie de l’assemblée locale.

Le gouvernement britannique, qui risque des représailles commerciales de l’UE s’il revient unilatéralement sur le protocole nord-irlandais comme il en a affiché la volonté, a menacé d’organiser un nouveau vote. Mais mercredi, il a repoussé la date butoir afin de “donner le temps et l’espace nécessaire aux discussions” avec Bruxelles et entre les dirigeants de la province.

Le Premier ministre irlandais Micheal Martin, à Charm el-Cheikh (Egypte) le 8 novembre 2022 AHMAD GHARABLI AFP/Archives

Dublin et Bruxelles ont récemment affiché leur espoir d’aboutir à un accord sur le protocole post-Brexit dans les prochaines semaines. Cela serait possible avec une “volonté politique”, a dit lundi le commissaire européen chargé du dossier, Maros Sefcovic.

Le Conseil britannico-irlandais réunit le Royaume-Uni, l’Irlande et les représentants des gouvernements écossais et gallois, ainsi que les gouvernement de l’Ile de Man, Jersey et Guernesey.

A Blackpool, Rishi Sunak aura aussi ses premiers tête-à-tête avec la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon, et son homologue gallois Mark Drakeford, qui avaient tous deux regretté avoir été ignorés par Liz Truss, son éphémère prédécesseure à Downing Street.

© 2022 AFP/LFP, via lefrancophoneplus.com

Etats-Unis: Midterms 2022 : Donald Trump confronté à l’étiquette redoutable de « loser »

Midterms 2022 : Donald Trump confronté à l’étiquette redoutable de « loser »

Le palmarès électoral de l’ex-président des Etats-Unis ressemble de plus en plus à une litanie de défaites. Certains dans son propre camp n’hésitent plus à dire que c’est un « perdant », une grenade lancée au cœur de son identité.

Par Piotr Smolar(Washington, correspondant) Publié aujourd’hui à 11h08, mis à jour à 11h52

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Donald Trump lors de la soirée électorale des midterms organisée dans sa résidence de Mar-a-lago, à Palm Beach (Floride), le 8 novembre 2022.
Donald Trump lors de la soirée électorale des midterms organisée dans sa résidence de Mar-a-lago, à Palm Beach (Floride), le 8 novembre 2022. ANDREW HARNIK / AP

Une petite musique s’est élevée dans la nuit électorale américaine, le 8 novembre. Quelques notes prudentes, puis de franches envolées les jours suivants, chez des élus ou des commentateurs républicains ébahis par l’occasion manquée de prendre largement le Congrès lors des élections de mi-mandat. Elections de mi-mandat en 2018, présidentielle de 2020, élections de mi-mandat en 2022. Le palmarès électoral de Donald Trump ressemble de plus en plus à une litanie de défaites, au fil desquelles il entraîne le Parti républicain dans un abîme, fait de conspirations et de positions extrémistes. Lire aussi : Midterms 2022 : les démocrates ne sont plus qu’à un siège de la majorité au Sénat

Il est « l’obstacle en chef à la renaissance républicaine », écrit dans le New York Times Matthew Continetti, du cercle de réflexion conservateur American Enterprise Institute. D’autant que la cascade de procédures judiciaires engagées contre l’ancien président promet une chronique nourrie dans les prochains mois, et sera toxique pour le Grand Old Party.

Mais l’annonce de sa fin serait précipitée. Donald Trump refuse d’affronter ces critiques, certain de son emprise sur la base républicaine, dans la perspective de primaires. Il s’évertue à défendre son bilan dans ces midterms, alors que beaucoup lui reprochent de n’avoir quasiment rien utilisé de son trésor de guerre (des fonds levés pour la circonstance) pour soutenir des républicains engagés dans des batailles cruciales, au niveau des Etats.

Lui se targue d’avoir soutenu plus de 330 candidats dans ce cycle électoral. Le chiffre montre surtout qu’il s’est mêlé de tout, volant au secours de victoires probables ou approuvant des candidats radicaux estampillés MAGA (Make America Great Again), qui nient le résultat de l’élection présidentielle de 2020. Nombreux, parmi eux, ont essuyé des défaites spectaculaires. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Midterms 2022 : « Trump est l’aboutissement d’une dérive républicaine qui fait dérailler la démocratie américaine »

Lemonde/LFP, via lefrancophoneplus.com

Royaume-Uni: Rishi Sunak, le nouveau premier ministre du Royaume-Uni, veut réparer les « erreurs » de sa prédécesseure, Liz Truss

Rishi Sunak, le nouveau premier ministre du Royaume-Uni, veut réparer les « erreurs » de sa prédécesseure, Liz Truss

Pour l’ancien chancelier de Boris Johnson, battu par Liz Truss dans la bataille pour Downing Street au début de septembre, ce retour en grâce sonne comme une revanche.

Le Monde avec AFP et Reuters Publié le 25 octobre 2022 à 14h43 Mis à jour le 26 octobre 2022 à 03h07

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Rishi Sunak, lors de sa première allocution en tant que premier ministre devant le 10 Downing Street, à Londres, le 22 octobre 2022.
Rishi Sunak, lors de sa première allocution en tant que premier ministre devant le 10 Downing Street, à Londres, le 22 octobre 2022. ALBERTO PEZZALI / AP

Sa première intervention était très attendue. Rishi Sunak, devenu mardi 25 octobre le troisième premier ministre britannique de l’année 2022, après que le roi Charles III lui a confié le soin de former un nouveau gouvernement, a pris la parole du perron du 10 Downing Street.

« J’unirai notre pays non avec des mots, mais par des actes », a-t-il assuré lors de sa première intervention. « Je placerai la stabilité et la confiance économiques au cœur du programme de ce gouvernement. Cela signifie que des décisions difficiles devront être prises », a-t-il ajouté. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Rishi Sunak, troisième premier ministre conservateur britannique de l’année 2022

Réparer les « erreurs » de Liz Truss

S’il a souhaité rendre hommage à sa prédécesseure, M. Sunak a souligné que Liz Truss avait fait des « erreurs » – certes, selon lui, de bonne foi et sans mauvaises intentions – et qu’il avait été désigné « en partie pour » réparer la situation.

Pour l’ancien chancelier de Boris Johnson, qui avait dû quitter la course à sa succession au début de septembre, après avoir été battu par Mme Truss, ce retour en grâce sonne comme une revanche. Sa prédécesseure a été poussée à la démission après seulement sept semaines au pouvoir, du fait d’une crise financière majeure créée par son « minibudget ». Sa politique, principalement fondée sur des baisses d’impôts massives, a en effet fait tanguer la livre sterling, fuir les investisseurs internationaux et grimper les taux d’intérêt de manière alarmante.

M. Sunak a ajouté qu’il n’était « pas intimidé » par l’ampleur de la tâche. « Nous créerons un avenir qui vaut les sacrifices que tant ont fait et remplirons demain, et chaque jour qui suivra, d’espoir », a-t-il poursuivi. Il s’est également dit « conscient » du travail à effectuer pour « rétablir la confiance », a-t-il dit dans une allusion aux scandales à répétition sous Boris Johnson, à qui il a exprimé sa « gratitude ».

Marge de manœuvre réduite

Ancien banquier et ministre des finances, M. Sunak devient le premier chef de gouvernement britannique d’origine indienne, de confession hindoue, et le premier à être originaire d’une ancienne colonie britannique. A 42 ans, il est aussi le plus jeune premier ministre de l’histoire contemporaine du Royaume-Uni, après une ascension fulgurante en politique.

M. Sunak est un brexiter, un avocat du libre-échange et des dérégulations, mais sans le dogmatisme de Liz Truss. A la chancellerie entre 2020 et mi-2022, il s’est distingué par son sérieux et sa capacité de travail, et il a à son crédit d’avoir sauvé l’économie et les emplois des Britanniques pendant la pandémie, grâce à un programme de soutien massif aux entreprises.

Mais sa marge de manœuvre est réduite : il prend les rênes d’un pays confronté à une grave crise économique et sociale. L’inflation dépasse les 10 %, au plus haut au sein du G7. Les prix de l’énergie s’envolent, comme ceux de l’alimentation. Le risque d’une récession plane et les marchés attendent de pied ferme l’annonce de coupes drastiques dans les budgets publics. D’ici au 31 octobre, date de présentation d’un budget rectificatif, le chancelier de l’Echiquier de Liz Truss, Jeremy Hunt, qui a été maintenu à son poste, doit avoir trouvé entre 30 et 40 milliards de livres sterling (de 34 à 45 milliards d’euros) d’économies. L’annonce de la nomination de M. Sunak a cependant été accueillie favorablement par les marchés financiers : la livre avait pris 1 % face au dollar, mardi après-midi. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Rishi Sunak, un nouveau premier ministre britannique qui devra faire face à « de profondes difficultés économiques »

Dominic Raab à la justice

Le nouveau premier ministre britannique a nommé dans la foulée son proche allié Dominic Raab, ministre de la justice et vice-premier ministre, a annoncé Downing Street. Cette nomination marque le retour de M. Raab, 48 ans – chef de la diplomatie de 2019 à 2021 puis ministre de la justice jusqu’en septembre dernier –, aux plus hautes fonctions du gouvernement. Déjà vice-premier ministre, il avait remplacé M. Johnson quand ce dernier, malade du Covid-19, avait été hospitalisé plusieurs jours au printemps 2020.

M. Sunak a par ailleurs confirmé à leurs postes le chef de la diplomatie, James Cleverly, et le ministre de la défense, Ben Wallace, optant pour la stabilité dans le contexte de la guerre en Ukraine.

L’ultraconservatrice Suella Braverman a été renommée ministre de l’intérieur, moins d’une semaine après sa démission de ce poste, acte qui avait contribué à la chute de Mme Truss. Francophone qui a étudié à Paris, cette ancienne avocate de 42 ans, d’origine indienne, avait quitté le gouvernement, mercredi, officiellement pour avoir envoyé des documents officiels de sa boîte mail personnelle. Mais, selon la presse, son départ masquait de vifs désaccords avec Mme Truss sur l’immigration, sujet sur lequel Mme Braverman a une position très dure.

Le Monde avec AFP et Reuters/LFP, via lefrancophoneplus.com

Royaume-Uni: Démission de Liz Truss au Royaume-Uni : le nouveau premier ministre sera désigné avant le 28 octobre par le Parti conservateur

Liz Truss, devant le 10 Downing Street, à Londres, le 20 octobre 2022,

Live terminé

Démission de Liz Truss au Royaume-Uni : le nouveau premier ministre sera désigné avant le 28 octobre par le Parti conservateur

Après la débâcle autour de son mini-budget et les nombreux appels à sa démission, la première ministre britannique aura tenu moins de cinquante jours au 10 Downing Street.

Le 20/10 à 19:28 L’essentiel

Ce qu’il faut savoir jeudi soir

  • La première ministre, Liz Truss, a annoncé sa démission, jeudi 20 octobre, dans une courte allocution devant le 10 Downing Street. « Vu la situation, je ne peux pas remplir le mandat sur lequel j’ai été élue par le Parti conservateur », a déclaré Mme Truss. Elle devient la cheffe de gouvernement à la longévité la plus courte de l’histoire contemporaine du Royaume-Uni.
  • Liz Truss a également annoncé la tenue, « d’ici à la semaine prochaine », d’une élection interne au Parti conservateur pour lui désigner un successeur. Le président du comité 1922, chargé de l’organisation du Parti conservateur, Graham Brady, a confirmé que le nouveau premier ministre sera désigné d’ici au vendredi 28 octobre.
  • Ce scrutin verra s’affronter trois candidats au maximum, dans un processus plus court que l’élection qui avait porté Liz Truss à Downing Street cet été. Parmi les possibles candidats, on trouve l’actuel chancelier de l’Echiquier, nommé le 14 octobre, Jeremy Hunt, la ministre chargée des relations avec le Parlement, Penny Mordaunt, ou encore l’ancien premier ministre Boris Johnson.
  • Après la démission de Liz Truss, Emmanuel Macron a dit espérer que le Royaume-Uni retrouverait « rapidement » la stabilité pour « aller de l’avant ». Il a également salué « une relation de travail qui se construisait ». Tout comme Joe Biden, le président des Etats-Unis, qui a « remercié » Liz Truss et assuré que l’amitié « au long terme » et la « fermeté » de l’alliance entre les deux pays resteraient inchangées. A l’inverse, la présidence russe en a profité pour railler la démission de Mme Truss, estimant que « le Royaume-Uni n’a[vait] jamais connu un tel embarras ».

Le 20/10 à 15:50 L’essentiel

Un nouveau premier ministre d’ici au 28 octobre

Le président du comité 1922, en charge de l’organisation du parti conservateur, Graham Brady, a confirmé les annonces de Liz Truss : le nouveau premier ministre sera désigné d’ici au vendredi 28 octobre par le Parti conservateur.

Le scrutin devrait voir s’affronter deux candidats maximum, dans un processus beaucoup plus court que l’élection qui avait porté Liz Truss à Downing Street cet été, et qui avait pris deux mois après le départ de Boris Johnson.

« Nous sommes très conscients de la nécessité, dans l’intérêt national, de résoudre [cette crise] rapidement et clairement », a-t-il déclaré.

Le 20/10 à 14:43 L’essentiel

La première ministre britannique, Liz Truss, a démissionné

Après la débâcle autour de son mini-budget et les nombreux appels à sa démission, la première ministre britannique n’aura tenu que quarante-quatre jours au 10, Downing Street.

« Vu la situation, je ne peux pas remplir le mandat sur lequel j’ai été élue par le Parti conservateur », a déclaré Mme Truss, qui devient la cheffe de gouvernement à la longévité la plus courte de l’histoire contemporaine du Royaume-Uni.

Tout le live

Le 20/10 à 19:40

C’est la fin de ce live

Nous allons clôturer ce live. Merci à toutes et à tous de l’avoir suivi, et de nous avoir envoyé vos questions et contributions.

Vous pouvez remonter le fil de ce direct pour revivre l’annonce de la démission de la première ministre britannique, Liz Truss.

Le 20/10 à 19:28 L’essentiel

Ce qu’il faut savoir jeudi soir

  • La première ministre, Liz Truss, a annoncé sa démission, jeudi 20 octobre, dans une courte allocution devant le 10 Downing Street. « Vu la situation, je ne peux pas remplir le mandat sur lequel j’ai été élue par le Parti conservateur », a déclaré Mme Truss. Elle devient la cheffe de gouvernement à la longévité la plus courte de l’histoire contemporaine du Royaume-Uni.
  • Liz Truss a également annoncé la tenue, « d’ici à la semaine prochaine », d’une élection interne au Parti conservateur pour lui désigner un successeur. Le président du comité 1922, chargé de l’organisation du Parti conservateur, Graham Brady, a confirmé que le nouveau premier ministre sera désigné d’ici au vendredi 28 octobre.
  • Ce scrutin verra s’affronter trois candidats au maximum, dans un processus plus court que l’élection qui avait porté Liz Truss à Downing Street cet été. Parmi les possibles candidats, on trouve l’actuel chancelier de l’Echiquier, nommé le 14 octobre, Jeremy Hunt, la ministre chargée des relations avec le Parlement, Penny Mordaunt, ou encore l’ancien premier ministre Boris Johnson.
  • Après la démission de Liz Truss, Emmanuel Macron a dit espérer que le Royaume-Uni retrouverait « rapidement » la stabilité pour « aller de l’avant ». Il a également salué « une relation de travail qui se construisait ». Tout comme Joe Biden, le président des Etats-Unis, qui a « remercié » Liz Truss et assuré que l’amitié « au long terme » et la « fermeté » de l’alliance entre les deux pays resteraient inchangées. A l’inverse, la présidence russe en a profité pour railler la démission de Mme Truss, estimant que « le Royaume-Uni n’a[vait] jamais connu un tel embarras ».

Le 20/10 à 19:23

Le 20/10 à 19:16 Vos questions

Des elections generales anticipees sont-elles possible? Qui pourrait enclencher ce processus?

Victor

Vous êtes nombreux à poser la question d’élections générales anticipées, comme l’a réclamé le travailliste Keir Starmer. Les élections générales britanniques – qui élisent les 650 députés de la chambre basse du Parlement – se tiennent, en temps normal, tous les cinq ans. Les prochaines doivent donc avoir lieu en janvier 2025.

Toutefois, le premier ministre a le pouvoir de convoquer des élections anticipées, notamment en demandant au roi la dissolution de la chambre basse. Ce n’est pas le choix qu’a fait Liz Truss, qui a annoncé que son successeur serait désigné par une élection interne au Parti conservateur – le vainqueur de la primaire organisée par le parti au pouvoir devenant alors automatiquement premier ministre.

Le prochain locataire du 10 Downing Street n’occupera donc le poste de chef du gouvernement britannique que parce que ses collègues conservateurs l’auront choisi et ne bénéficiera pas de la légitimité populaire que confère une victoire lors des élections générales.

Si Liz Truss n’a pas fait le choix de convoquer les électeurs aux urnes, son successeur pourrait malgré tout décider de précipiter un nouveau scrutin. Mais les conservateurs n’ont aucun intérêt à le faire puisque, d’après le Times, les sondages les donnaient, à la fin de septembre, dix-sept points derrière les travaillistes, un écart inédit depuis deux décennies.

Des élections anticipées pourraient être « forcées » si le gouvernement perdait la confiance de la chambre basse du Parlement lors d’un vote de défiance, qui pourrait être demandé par l’opposition britannique. Mais cela supposerait qu’une majorité de députés (et donc une partie des élus conservateurs, qui détiennent la majorité absolue avec 356 sièges sur 650) décide de retirer sa confiance au gouvernement. Là encore, le scénario est très peu probable compte tenu de l’important retard des conservateurs dans les sondages, qui n’ont donc aucun intérêt à se soumettre à un vote populaire.

Le 20/10 à 19:00

Au maximum trois candidates ou candidats conservateurs pourront se présenter

Au maximum trois députées ou députés conservateurs pourront officiellement déposer leur candidature à la succession de Liz Truss au poste de premier ministre, avant d’être départagés par leurs pairs et éventuellement les adhérents, en vertu des règles présentées jeudi par le Parti conservateur.

« Les candidats devront avoir au moins 100 collègues [sur 357 députés conservateurs] pour les parrainer », a déclaré Graham Brady, un responsable de la majorité à la presse. Ces parrainages devront être recueillis d’ici à lundi 15 heures, heure à Paris.

Ensuite, les députés devront soit se mettre d’accord sur deux noms que les 170 000 adhérents du parti devront départager par un vote en ligne d’ici à vendredi 28 octobre, soit sur un seul nom qui entrerait alors immédiatement à Downing Street.

Le 20/10 à 17:56 Pour approfondir

Un gouvernement en décalage avec la société britannique

« Le nouveau gouvernement britannique et la Chambre des communes ne sont absolument pas représentatifs du pays », estimait au début du mois dans une tribune au Monde le politiste Tim Bale.
Relevant que plus des deux tiers des membres du cabinet Truss étaient issus d’écoles privées, contre moins de 10 % dans la population du Royaume-Uni, Tim Bale déplorait la quasi-disparition des classes populaires de la représentation politique à l’échelle nationale.

Un phénomène qui s’est aggravé depuis le gouvernement de Theresa May.

Lire aussi : « Le nouveau gouvernement britannique et la Chambre des communes ne sont absolument pas représentatifs du pays »

Le 20/10 à 17:40 Sur le terrain

Dans les rues de Londres, après la démission de Liz Truss

Des manifestants tiennent des pancartes contre le Parti conservateur, à Londres, jeudi 20 octobre 2022.
Des manifestants tiennent des pancartes contre le Parti conservateur, à Londres, jeudi 20 octobre 2022. DAVID CLIFF / AP
Un bookmaker tient des paris sur qui sera le nouveau leader conservateur, à Londres, jeudi 20 octobre 2022.
Un bookmaker tient des paris sur qui sera le nouveau leader conservateur, à Londres, jeudi 20 octobre 2022. DAVID CLIFF / AP

Le 20/10 à 17:25

Theresa May veut un « gouvernement raisonnable, compétent »

L’ancienne première ministre Theresa May (2016-2019) a appelé les membres conservateurs du Parlement britannique, sur Twitter, à « se tenir prêts pour des compromis ».

« Il est de notre devoir de fournir un gouvernement raisonnable, compétent [au Royaume-Uni] à cet instant critique pour notre pays. »

Le 20/10 à 17:07

Joe Biden remercie Liz Truss et assure de la poursuite d’une « étroite coopération » entre les deux pays

Le président américain, Joe Biden, a promis jeudi de poursuivre une « étroite coopération » avec le gouvernement britannique après la démission de la première ministre, Liz Truss, qu’il a remerciée.

« Je remercie la première ministre Liz Truss pour ce partenariat », a déclaré M. Biden dans un communiqué, assurant que l’amitié « au long terme » et la « fermeté » de l’alliance entre les deux pays resteraient inchangées.

Le 20/10 à 16:53 Vos questions

Bonjour, Est-il probable ou même seulement possible que Boris Johnson se présente à cette primaire?

David C.

Bonjour,

Il est techniquement possible que l’ancien premier ministre Boris Johnson se présente à l’élection interne du Parti conservateur. Selon le quotidien britannique Times, il devrait d’ailleurs très probablement le faire et ainsi briguer la succession de Liz Truss.

« Il tâte le terrain, il parlerait d’une question d’intérêt national », a déclaré Steven Swinford, rédacteur politique du Times, sur Twitter. La BBC, de son côté, affirme que les soutiens de M. Johnson ne démentent pas l’information. « Il ne se prononce ni dans un sens ni dans l’autre » pour l’instant, a déclaré une source à la radio britannique.

Toutefois, son départ, forcé par une succession de scandales dont celui des fêtes à Downing Street en violation des restrictions anti-Covid, n’est pas si lointain et lui donne une part de responsabilité dans la débâcle actuelle.

Le 20/10 à 16:41

Après la démission, la livre brièvement en hausse de 1 % face au dollar

Les investisseurs étaient partagés entre soulagement et incertitude après la démission de Liz Truss, dont l’éphémère mandat aura engendré crise budgétaire et tempête sur les marchés. Jeudi vers 15 h 15, le marché de la dette souveraine britannique se détendait : le taux à trente ans redescendait à 3,94 % et le taux à dix ans, à 3,86 %.

La livre a brièvement bondi de plus de 1 % face au dollar, profitant du recul du billet vert et de la démission de Liz Truss. Vers 16 h 45, la livre grimpait toujours, mais dans une moindre proportion, de 0,85 %, à 1,1314 dollar. A la fin de septembre, elle était tombée à son plus bas historique après une présentation budgétaire catastrophique de l’ancien chancelier de l’Echiquier Kwasi Kwarteng, d’une ampleur colossale mais non chiffrée et financée par la dette uniquement.

Ces mesures ont fait craindre la sortie de route des comptes publics britanniques et déclenché la panique sur le marché des changes et celui de la dette. Le coût d’emprunt de l’Etat à long terme s’était envolé à plus de 5 % pour la dette à trente ans, au plus haut en vingt ans, et la Banque d’Angleterre avait dû intervenir.

« Bien que la démission de Liz Truss (…) laisse le Royaume-Uni sans dirigeant alors qu’il est confronté à d’énormes défis économiques, fiscaux et financiers, les marchés semblent soulagés », estime Paul Dales, de Capiral Economics. « Les investisseurs applaudissent le départ de Truss et la perspective d’un(e) dirigeant(e) plus avisé(e) sur le plan économique et plus favorable au marché », renchérit Victoria Scholar, d’Interactive Investor.

Les analystes rappellent cependant que l’économie britannique reste fragile, le niveau de l’inflation étant notamment au plus haut depuis quarante ans, à plus de 10 %, et l’activité atone.

Le 20/10 à 16:31 Pour approfondir

Pourquoi tout va mal au Royaume-Uni ?

Inflation à deux chiffres, flambée des prix de l’énergie, grèves multiples et instabilité politique… Le Royaume-Uni traverse une grave crise politique, financière et sociale. Dans un épisode du podcast « L’Heure du Monde », diffusé il y a une semaine, Eric Albert, correspondant à Londres, nous aidait à comprendre le déclin de la sixième puissance économique mondiale.

Le 20/10 à 16:15 Vos questions

Et du coup, est-ce qu’elle a battu la salade?

Lettuce See

Le tabloïd britannique Daily Star diffusait depuis le 14 octobre un direct un peu particulier. Alors que le gouvernement était déjà dans la tourmente, notamment avec le limogeage du chancelier de l’Echiquier, Kwasi Kwarteng, le Daily Star avait installé une caméra qui filmait en continu une photo de Liz Truss à côté d’une laitue, pariant sur le fait que Mme Truss quitterait son poste avant que la laitue ne flétrisse.

La première ministre a effectivement démissionné avant que la salade ne s’altère. Le tabloïd britannique a rapidement, après l’annonce de Mme Truss, mis à jour son article, le titrant désormais « La laitue du Daily Star célèbre sa victoire sur Liz Truss qui a démissionné ».

https://youtube.com/watch?v=Sm-RE95lKJ0%3Fautoplay%3D0%26enablejsapi%3D1%26origin%3Dhttps%253A%252F%252Fwww.lemonde.fr%26widgetid%3D1

Le 20/10 à 15:57

Pour la présidence russe, « le Royaume-Uni n’a jamais connu un tel embarras »

Alors que le Royaume-Uni s’est imposé, en huit mois de conflit, comme un allié-clé de l’Ukraine, en particulier grâce à d’importantes livraisons d’armes, la diplomatie russe a saisi l’occasion pour railler l’annonce de la démission de Liz Truss. « Le Royaume-Uni n’a jamais connu un tel embarras causé par un premier ministre », a écrit sur Telegram la porte-parole du ministère des affaires étrangères russe, Maria Zakharova.

« On se souviendra du casque sur un char, d’un illettrisme catastrophique et des funérailles de la reine immédiatement après son audience avec Liz Truss », a-t-elle ajouté. Mme Zakharova faisait référence à une photo de Liz Truss, publiée à la fin de novembre, la montrant à bord d’un char de l’armée britannique en Estonie, portant un casque, alors qu’elle était encore cheffe de la diplomatie du Royaume-Uni.

Liz Truss avait inspecté des troupes britanniques, en pleine tension entre Moscou et l’Occident quelques semaines avant l’attaque russe en Ukraine qui a entraîné une détérioration historique des relations entre Londres et la Russie. Cette photographie faisait écho à un cliché similaire de l’ancienne première ministre britannique Margaret Thatcher, au pouvoir pendant plus de dix ans (1979-1990).

Le 20/10 à 15:50 L’essentiel

Un nouveau premier ministre d’ici au 28 octobre

Le président du comité 1922, en charge de l’organisation du parti conservateur, Graham Brady, a confirmé les annonces de Liz Truss : le nouveau premier ministre sera désigné d’ici au vendredi 28 octobre par le Parti conservateur.

Le scrutin devrait voir s’affronter deux candidats maximum, dans un processus beaucoup plus court que l’élection qui avait porté Liz Truss à Downing Street cet été, et qui avait pris deux mois après le départ de Boris Johnson.

« Nous sommes très conscients de la nécessité, dans l’intérêt national, de résoudre [cette crise] rapidement et clairement », a-t-il déclaré.

Le 20/10 à 15:47

Regardez la prise de parole de Liz Truss

Le 20/10 à 15:29 Vos questions

Y a t’il des candidats pressentis pour remplacer Mme Truss ?

ClaireGr

Voici les possibles candidats à la succession de la première ministre démissionnaire :

  • Rishi Sunak

Battu par Liz Truss lors de la phase finale du processus de désignation du chef du parti conservateur cet été, l’ancien ministre des finances était pourtant le candidat préféré des députés conservateurs. Le richissime ancien banquier de 42 ans a pour lui qu’il incarne la figure rassurante de l’orthodoxie budgétaire.

Pendant la campagne, il n’a eu de cesse de répéter que les baisses d’impôts non financées risquaient d’aggraver une inflation à un niveau record depuis des décennies et de saper la confiance des marchés.

Les faits lui ont donné raison, mais il a un handicap de taille : nombreux sont ceux parmi les fidèles de Boris Johnson qui voient en lui un traître dont la démission au début de l’été a précipité la chute de l’ancien locataire de Downing Street.

  • Jeremy Hunt

Ministre des finances depuis le 14 octobre, le nouveau chancelier de l’Echiquier a semblé, depuis, être celui qui tenait les rênes du pouvoir, tant Mme Truss était affaiblie. C’est lui qui a annoncé lundi 17 octobre le spectaculaire revirement consistant à annuler la quasi-totalité des mesures fiscales du gouvernement Truss qui ont créé la panique sur les marchés.

Cet ancien ministre des affaires étrangères de 55 ans, expérimenté mais jugé peu charismatique, a pourtant assuré récemment à la BBC qu’après deux échecs, en 2019 puis cet été, il ne souhaitait pas se lancer dans une course au pouvoir.

  • Penny Mordaunt

Elle aussi candidate contre Liz Truss pour succéder à Boris Johnson cet été, la ministre chargée des relations avec le Parlement a été la coqueluche des militants conservateurs en début de campagne.

Charismatique, cette ancienne ministre de la défense de 49 ans s’est illustrée face au Parlement lundi où elle a remplacé Liz Truss face à l’opposition, défendant avec aplomb le changement de cap économique et expliquant que la première ministre « ne se cache pas sous un bureau ». L’hypothèse d’un ticket Mordaunt-Sunak a même récemment émergé.

  • Boris Johnson

C’est un scénario qui circulait dans la presse conservatrice dès cet été : tel un phénix, l’ancien premier ministre, « BoJo », ferait son grand retour, s’imposant comme un recours évident. Fort du triomphe électoral de la fin de 2019, qui a accordé aux conservateurs une majorité inédite depuis Margaret Thatcher dans les années 1980, le héros du Brexit est néanmoins entravé par des boulets de taille.

Son départ forcé par une succession de scandales dont celui des fêtes à Downing Street en violation des restrictions anti-Covid n’est pas si lointain et lui donne une part de responsabilité dans la débâcle actuelle.

Et, au moment où il embrasse une activité rémunératrice de conférencier à travers le monde, il reste à savoir si M. Johnson, 58 ans, serait prêt à reprendre les commandes du parti à deux ans d’élections législatives où les sondages promettent une victoire écrasante de l’opposition travailliste.

  • Ben Wallace

Figurant parmi les favoris dans la dernière campagne pour prendre la tête du parti conservateur, le ministre de la défense, qui avait choisi de ne pas se lancer pour se consacrer à la sécurité du Royaume-Uni, a vu son nom ressurgir ces derniers jours comme une possible figure d’unité pour le parti.

Ben Wallace, 52 ans, a toutefois semblé écarter ce scénario, en assurant mardi 18 octobre dans le Times vouloir rester à la défense.

Le 20/10 à 15:17

Retour sur la débâcle de Liz Truss

A 47 ans, Liz Truss, positionnée à droite du Parti conservateur et ministre des affaires étrangères dans le dernier gouvernement de Boris Johnson, était arrivée au pouvoir sur une promesse simple : dans un contexte difficile de forte inflation et de flambée des prix de l’énergie, elle voulait relancer la croissance grâce à des baisses massives d’impôts. Son expérience dans plusieurs ministères, sa vision optimiste avaient rassuré les militants conservateurs, qui l’avaient préférée à l’ex-ministre des finances, Rishi Sunak, défenseur de l’orthodoxie budgétaire.

Mais son ambitieux plan économique annoncé le 23 septembre par son ministre des finances, Kwasi Kwarteng, qui prévoyait des dizaines de milliards de baisses d’impôts, n’a pas de financement clair. Les marchés s’affolent, la livre plonge, les taux d’emprunt flambent et la Banque d’Angleterre doit intervenir. Liz Truss ne se remettra pas de ce « mini-budget » amateur.

En tout, elle n’a gardé le contrôle que quelques jours, entre la fin du deuil national après le décès le 8 septembre de la reine Elizabeth II et la débâcle ayant suivi son mini-budget. Au congrès du Parti conservateur au début d’octobre, l’ambiance était morose, les dissensions s’exposaient au grand jour. Dans une première volte-face, Liz Truss renonce à baisser le taux d’imposition des plus riches. Son autorité et son contrôle du parti semblent déjà évaporés. « J’ai compris, j’ai écouté », dit-elle alors.

Ecouté peut-être, mais compris pas vraiment, s’inquiètent ses détracteurs face à cette piètre oratrice qui répète « croissance, croissance, croissance », et semble imperméable aux critiques. Le 14 octobre, sous la pression de son parti, de plus en plus inquiet, et alors que des noms circulent déjà pour la remplacer, elle limoge son ministre des finances et convoque une conférence de presse. Robotique, elle se dit « absolument déterminée » à poursuivre sa mission, explique qu’elle est allée trop loin et trop vite. Elle tourne les talons après huit minutes.

Mercredi, alors qu’elle est huée par les députés, elle affirme « je suis une battante, pas quelqu’un qui abandonne ». Nouveau coup dur : sa ministre de l’intérieur, Suella Braverman, quitte le navire gouvernemental, qui sombre un peu plus chaque jour, en désaccord avec Liz Truss sur la politique migratoire.

Le 20/10 à 15:08

Emmanuel Macron souhaite au Royaume-Uni un « rapide » retour à la stabilité

Le président français, Emmanuel Macron, espère que le Royaume-Uni retrouvera « rapidement » la stabilité pour « aller de l’avant ».

« J’ai eu l’occasion à plusieurs reprises de rencontrer Liz Truss. Nous avons encore discuté cette semaine et nous avions une relation de travail qui se construisait », a-t-il dit à son arrivée à un sommet de dirigeants de l’Union européenne (UE) à Bruxelles.

Selon le chef de l’Etat français, la stabilité du Royaume-Uni est nécessaire dans « un contexte de guerre, un contexte de tensions énergétiques et de crise plus large ». « A titre personnel, je suis toujours triste de voir partir un collègue, une collègue en l’espèce », a ajouté M. Macron.

Les deux dirigeants avaient mal entamé leur relation : avant même d’être nommée première ministre, Liz Truss, alors cheffe de la diplomatie britannique et candidate à Downing Street, avait refusé de dire si Emmanuel Macron était un « ami » ou un « ennemi ». « Le jury est toujours en train de délibérer », avait-elle lancé.

Le président français avait réagi en déclarant que le Royaume-Uni était « une nation amie, forte et alliée, quels que soient ses dirigeants ». Depuis, l’éphémère première ministre avait calmé le jeu, assurant au début d’octobre à Prague, lors du premier sommet de la Communauté politique européenne, que le dirigeant français était bien « un ami ».

Le 20/10 à 14:57 Sur le terrain

La première ministre britannique, Liz Truss, devant Downing Street, le 20 octobre 2022.
La première ministre britannique, Liz Truss, devant Downing Street, le 20 octobre 2022. ALBERTO PEZZALI / AP

Le 20/10 à 14:47

Une élection interne va être organisée « d’ici à la semaine prochaine »

Liz Truss a également annoncé l’organisation d’une élection interne au Parti conservateur pour lui désigner un successeur « d’ici à la semaine prochaine ».

Le chef de l’opposition, le travailliste Keir Starmer, appelle, de son côté, à l’organisation dès « maintenant » d’une élection générale. Ed Davey, chef des libéraux-démocrates, et le Parti national écossais se sont joints à cette demande.

Le 20/10 à 14:43 L’essentiel

La première ministre britannique, Liz Truss, a démissionné

Après la débâcle autour de son mini-budget et les nombreux appels à sa démission, la première ministre britannique n’aura tenu que quarante-quatre jours au 10, Downing Street.

« Vu la situation, je ne peux pas remplir le mandat sur lequel j’ai été élue par le Parti conservateur », a déclaré Mme Truss, qui devient la cheffe de gouvernement à la longévité la plus courte de l’histoire contemporaine du Royaume-Uni.

Le 20/10 à 14:43

Bienvenue dans ce direct

Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans ce suivi en direct.

Le Monde/LFP, via lefrancophoneplus.com

ÉTATS-UNIS: EN CONTINU

ÉTATS-UNIS EN CONTINU

Élections de mi-mandat Huit personnalités à suivre

Les élections américaines de mi-mandat auront lieu le mardi 8 novembre et auront un impact très important en vue de la présidentielle de 2024. Voici huit portraits de personnalités à suivre au cours de cette journée.

Publié à 7h00

ÉTATS-UNIS

Élections de mi-mandatDes républicains sous influence

(New York) À ajouter aux nombreux précédents qui ont jalonné la carrière politique de Donald Trump depuis sa descente de l’escalier roulant de la Trump Tower, le 16 juin 2015 : son rôle dans la campagne pour les élections de mi-mandat de 2022.

Publié à 6h00

ÉTATS-UNIS

Petit guide des élections de mi-mandat

Les élections de mi-mandat (midterms) auront lieu le mardi 8 novembre aux États-Unis. Ces élections constituent une étape cruciale pour le Parti démocrate et le Parti républicain en préparation à l’élection présidentielle de 2024. Voici quelques éléments à considérer et à suivre en vue de cette journée.

Publié à 5h00

ÉTATS-UNIS

Enquête sur l’assaut du CapitoleJoe Biden qualifie d’« accablants » les derniers témoignages

(Portland) Le président des États-Unis Joe Biden a qualifié samedi d’« accablants » les derniers témoignages et éléments de preuves filmés présentés par les législateurs chargés d’enquêter sur l’assaut du Capitole en 2021, qui comporte notamment une vidéo où les chefs de file de la Chambre des représentants appellent à l’aide.

Publié hier à 22h39

ÉTATS-UNIS

CalifornieUn homme arrêté après une série d’homicides

(Los Angeles) Un homme de 43 ans a été arrêté samedi par la police de Stockton, aux États-Unis, en relation avec six homicides qui ont ébranlé depuis l’an dernier cette ville du centre de la Californie.

Publié hier à 21h01

ÉTATS-UNIS

Pas de libération pour une ex-disciple de Charles Manson

(Los Angeles) Le gouverneur de l’État de Californie s’est opposé vendredi à la libération conditionnelle de Patricia Krenwinkel, ex-disciple du gourou criminel Charles Manson, dont elle a été la complice lors de plusieurs assassinats parmi lesquels celui de la compagne du réalisateur Roman Polanski.

Publié hier à 10h51

ÉTATS-UNIS

La Presse en UtahArmer les profs pour contrer les tueries

Columbine, Sandy Hook, Parkland, Uvalde : les tueries dans les écoles aux États-Unis évoquent l’horreur. En réaction, un shérif de l’Utah a entrepris de former des enseignantes, secrétaires, directeurs d’école et surveillants pour qu’ils répliquent si une personne armée entre dans leur école. La Presse est allée à leur rencontre.

Publié hier à 5h0001:25

ÉTATS-UNIS

Référendum sur l’avortement au KentuckyLes deux camps se mobilisent, avec l’aide de nouveaux militants

(Lexington) Leah Martin a fini aux urgences parce qu’elle n’avait pas le droit d’avorter dans son État du Kentucky. De cette expérience « horrible », cette Américaine tire la force de faire du porte-à-porte contre une réforme de la Constitution locale.

Publié le 14 octobre00:58

ÉTATS-UNIS

La frontière texane se referme aux migrants vénézuéliens

(Eagle Pass) José a traversé sept pays pour fuir Caracas et rejoindre les États-Unis. Mais lorsqu’il a enfin embrassé son épouse sur le sol américain mercredi, la joie de ce Vénézuélien a été de courte durée.

Publié le 14 octobre00:52

ÉTATS-UNIS

Caroline du NordLe tireur qui a tué cinq personnes est âgé de 15 ans

(Washington) Le tireur accusé d’avoir fait cinq morts jeudi en Caroline du Nord est un adolescent de 15 ans, ont annoncé vendredi les autorités locales, précisant qu’il était hospitalisé et dans un état critique.

Publié le 14 octobre00:59

ÉTATS-UNIS

Caroline du NordUn tireur fait cinq morts

(Washington) Un suspect a été arrêté jeudi à Raleigh, dans le sud-est des États-Unis, après la mort par balles de cinq personnes dont un policier qui n’était pas en service, ont annoncé les autorités de cette ville.

Mis à jour le 14 octobre00:31

ÉTATS-UNIS

Assaut du CapitoleDes vidéos inédites montrent les coups de fil frénétiques de responsables du Congrès

(Washington) Des vidéos jamais diffusées auparavant de l’une des plus hautes personnalités de l’État américain, Nancy Pelosi, et d’autres élus ont été diffusées jeudi par la commission enquêtant sur l’assaut du Capitole, montrant comment ces responsables ont frénétiquement passé des coups de fil pendant l’attaque pour obtenir des renforts des forces de l’ordre.

Mis à jour le 13 octobre01:32

ÉTATS-UNIS

Commission du 6-JanvierTrump assigné à témoigner sous serment

(New York) Le vrai coup de théâtre serait que Donald Trump accepte l’assignation.

Mis à jour le 13 octobre

ÉTATS-UNIS

La Cour suprême rejette un recours de Trump après la perquisition de son domicile

(Washington) La Cour suprême des États-Unis a rejeté jeudi un recours de Donald Trump, qui lui avait demandé d’intervenir dans le dossier des documents saisis cet été à sa résidence de Floride.

Publié le 13 octobre01:20

ÉTATS-UNIS

L’auteur de la tuerie de Parkland condamné à la prison à vie

(Fort Lauderdale) L’auteur d’un massacre dans une école de Floride en 2018 finira ses jours en prison, mais a échappé jeudi à la peine de mort, un jury ayant écarté cette peine pourtant requise avec force par l’accusation pendant trois mois d’un procès éprouvant.

Mis à jour le 13 octobre

ÉTATS-UNIS

La tension monte encore entre Washington et Riyad

(Washington) La tension est encore montée entre l’Arabie saoudite et les États-Unis, qui ont eu jeudi des échanges particulièrement acerbes à propos de la production de pétrole, et plus largement de l’attitude de Riyad envers Moscou.

Publié le 13 octobre

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Publié hier à 10h51

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Publié le 14 octobre00:52

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Publié le 13 octobre

La Presse/LFP, via lefrancphoneplus.com

Canada-Alberta: Démission de Sheila Risbud à la présidence de l’ACFA

Démission de Sheila Risbud à la présidence de l’ACFA

Sheila Risbud donne une entrevue à Radio-Canada dans la salle de l'assemblée générale annuelle.

Sheila Risbud a remis sa démission.

PHOTO : RADIO-CANADA / AUDREY NEVEU

Radio-Canada

1 h 05 | Mis à jour à 2 h 39

La présidente de l’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA), Sheila Risbud, a annoncé sa démission samedi soir.

Sheila Risbud a évoqué des raisons professionnelles et personnelles pour expliquer sa démission. Elle était la présidente de l’ACFA depuis trois ans. Il s’agissait du deuxième mandat de l’ex-présidente à la tête de l’organisme.

Ça me fait beaucoup de peine de quitter en mi-mandat, a déclaré Mme Risbud. J’aurais vraiment aimé compléter mon mandat, mais en même temps je me sens très optimiste par rapport à l’avenir de l’ACFA.

« J’ai accepté un nouveau poste au sein de mon entreprise au mois de juillet. [C’est] simplement impossible à jongler le travail, la famille et aussi mon temps bénévole. »— Une citation de  Sheila Risbud, ancienne présidente de l’ACFA

L’Association canadienne-française de l’Alberta est un organisme presque centenaire qui défend les droits des francophones de la province.

Je trouve qu’on a un bon conseil d’administration. On a des priorités claires, la communauté est engagée, a tenu à souligner Sheila Risbud.

L’actuel vice-président de l’ACFA, Pierre Asselin, prend les rênes de l’organisation. Il restera en poste jusqu’aux prochaines élections du conseil d’administration prévues l’année prochaine.

Radio-Canada/Alberta/LFP, via lefrancophoneplus.com

À lire aussi :

Canada-Alberta: Des compagnies veulent employer le mot « ingénieurs en logiciel » sans restrictions

Des compagnies veulent employer le mot « ingénieurs en logiciel » sans restrictions

Un homme tape sur un clavier devant deux écrans d'ordinateurs.

Plus de 30 compagnies ont écrit à la première ministre Danielle Smith pour que l’usage des termes « ingénieurs en logiciel » soient soumis à moins de restrictions (archives).

PHOTO : GETTY IMAGES

Marc-Antoine Leblanc (accéder à la page de l’auteur)

Marc-Antoine Leblanc

Marc-Antoine Leblanc

Publié le 14 octobre 2022

Des entreprises du secteur informatique veulent avoir le droit de donner à certains employés le titre « ingénieurs en logiciel » sans pour autant les voir soumis aux règles imposées par l’Association des ingénieurs professionnels et géoscientifiques de l’Alberta (APEGA).

Une trentaine de compagnies ont signé une lettre du Conseil canadien des innovateurs (CCI) envoyée à la première ministre de l’Alberta lui demandant de revoir les restrictions imposées par l’APEGA concernant les termes ingénieurs en logiciel.

Elles veulent notamment être en mesure d’utiliser cette définition dans leurs offres d’emploi.

Dans leur lettre, les différentes compagnies blâment l’APEGA de restreindre de manière agressive l’utilisation des termes ingénieurs en logiciel.

Pour être titulaire d’un permis d’ingénieur, l’APEGA demande notamment d’avoir au moins 48 mois d’expérience en ingénierie, un diplôme d’un programme universitaire reconnu par le Bureau canadien d’agrément d’Ingénieurs Canada et d’avoir réussi l’examen national de pratique professionnelle.

L’APEGA s’attaque activement aux entreprises de l’Alberta en intentant des actions en justice pour nous empêcher d’utiliser des titres et des descriptions de postes compétitifs à l’échelle mondiale, est-il écrit.

À lire aussi :

Nicolas Beique, président-directeur général de Helcim, explique que le fait de ne pas pouvoir employer le titre limite la capacité des entreprises à attirer de nouveaux employés dans la province.

Il indique que les mots ingénieurs en logiciel englobent couramment les métiers de développeur et de programmeur dans le domaine informatique.

« C’est le mot que tout le monde utilise. Partout dans le monde. »— Une citation de  Nicolas Beique, président-directeur général de Helcim

Quand les gens cherchent des emplois, ce sont les mots qu’ils cherchent. Alors, quand tu mets ça dans les sites de recherche d’emploi, si tu n’as pas le droit d’utiliser ces mots-là, les gens ne trouveront pas tes publicités d’emploi et donc, ils ne vont pas trouver ta compagnie.

Il affirme que la fréquentation des annonces sur les sites de recherche d’emploi est moindre lorsqu’ils n’inscrivent pas les mots ingénieurs en logiciel.

Les compagnies en Colombie-Britannique ou les compagnies en Ontario qui peuvent utiliser le mot d’ingénieur voient plus de trafic [sur leurs annonces] que celles en Alberta. Alors, nous, on a moins accès aux talents.

M. Beique dit comprendre les restrictions du titre lorsqu’il s’agit d’ingénieurs civils, pour la construction de pont notamment, mais s’explique difficilement les conditions pour les personnes travaillant sur des logiciels.

Dans la lettre, les compagnies stipulent que la réglementation entourant l’usage du titre ingénieurs en logiciel va nuire à la compétitivité de la province à long terme : [Cela] va ternir la la réputation de notre province en tant qu’endroit où les entreprises sont libres d’innover, de croître et de prospérer.

L’APEGA se défend

L’Association des ingénieurs professionnels et géoscientifiques de l’Alberta affirme que les mêmes règles s’appliquent à tous et que l’organisme agit dans la limite de ses pouvoirs au sens de la loi.

La directrice de l’application de la loi de l’APEGA, Erum Afsar, explique que les exigences servent notamment à assurer la sécurité des Albertains.

Si des personnes qui n’ont pas la formation, l’autorisation ou les qualifications appropriées effectuent un travail et se décrivent comme ingénieurs, il peut en résulter des conséquences importantes pour la vie des gens, la santé, l’environnement, ou même concernant l’économie.

Nous avons vu certains problèmes lorsque nous n’avons pas les bonnes personnes en place […] Par exemple, des failles dans la cybersécurité et des attaques comme celles qui sont arrivées à Banff, ajoute-t-elle.

Mme Afsar mentionne aussi des problèmes en aviation qui pourraient survenir comme ceux qu’a rencontrés Boeing en 2019.

Par communiqué, le bureau du ministre du Travail et de l’Immigration de l’Alberta encourage le CCI et l’APEGA à poursuivre leur discussion dans le but de trouver une solution.

Nous sommes préoccupés par toute réglementation qui entrave notre compétitivité sur le marché mondial pour trouver des travailleurs qualifiés. Nous continuerons à travailler avec les deux groupes pour résoudre cette question, peut-on lire.

Radio-Canada/LFP, via lefrancophoneplus.com

Marc-Antoine Leblanc (accéder à la page de l’auteur)

Marc-Antoine Leblanc

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