RD Congo: Médias: decès de Kasongo Mwema Yamba Yamba, ancien porte-parole du Chef de l’Etat

Médias: decès de Kasongo Mwema Yamba Yamba, ancien porte-parole du Chef de l’Etat

12.11.2022

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L’ancien porte-parole du président de la République et actuel président du Conseil d’administration de l’agence congolaise de presse, Kasongo Mwema Yamba Yamba, est décédé ce samedi 12 novembre 2022 à minuit, dans sa résidence, des suites d’une courte maladie, a indiqué l’agence congolaise de presse.

« L’Agence Congolaise de Presse (ACP) a la profonde douleur d’annoncer le décès ce samedi 12 novembre 2022, à Kinshasa, du président de son Conseil d’administration, Tharcisse Kasongo Mwema, des suites d’une courte maladie », a publié l’institution sur son Compte Twitter.

Pour sa part, la présidence de la République a écrit sur Twitter:

« Le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a appris, avec une grande tristesse, le décès, ce jour, du Professeur Tharcisse Kasongo Mwema Yamba Yamba, son ancien Porte-parole et actuel PCA de l’ACP.Le Chef de l’État présente ses condoléances les plus émues à la famille biologique de l’illustre disparu, à ses proches, au personnel de l’ACP et à l’ensemble des professionnels des médias. Paix à son âme».

Selon Jean-Marie Kasamba, président provincial de l’union national de la presse du Congo(UNPC), l’illustre disparu souffrait d’hypertension.

JBL
congo-press.com (MCP) / mediacongo.net
/LFP, via lefrancophoneplus.com

Irlande et Royaume-Uni: Rencontre des Premiers ministres britannique et irlandais jeudi lors d’un sommet

Rencontre des Premiers ministres britannique et irlandais jeudi lors d’un sommet

Publié le : 10/11/2022 – 04:24

Le Premier ministre britannnique Rishi Sunak, à Londres le 9 novembre 2022 Hollie Adams AFP

2 mn

Blackpool (Royaume-Uni) (AFP) – Le Premier ministre britannique Rishi Sunak va recevoir son homologue irlandais Micheal Martin jeudi, avec la volonté d’ouvrir des discussions pour mettre fin aux différends commerciaux post-Brexit sur l’Irlande du Nord.

Les deux dirigeants doivent se rencontrer lors du sommet du Conseil britannico-irlandais à Blackpool dans le nord-ouest de l’Angleterre. Signe de la volonté de résoudre ces désaccords, Rishi Sunak sera le premier chef de gouvernement britannique à ouvrir un tel sommet depuis 2007.

Selon Downing Street, Rishi Sunak devrait y affirmer qu’il est “déterminé” à aider à restaurer l’assemblée nord-irlandaise “dès que possible”.

La province britannique est plongée depuis des mois dans une impasse politique sur fonds de discorde sur son statut post-Brexit. Au coeur des désaccords, le protocole nord-irlandais, qui a été négocié au moment du Brexit.

L’Irlande possède la seule frontière terrestre du Royaume-Uni avec l’UE, mais elle doit rester ouverte en vertu de l’accord de paix de 1998 qui a mis fin à trois décennies de violences entre unionistes surtout protestants et républicains en majorité catholiques (3.500 morts).

Pour cela, le protocole maintient la province au sein du marché unique européen. Il créée donc une frontière douanière et réglementaire de fait avec l’île de Grande-Bretagne, inacceptable pour les unionistes d’Irlande du Nord attachés à l’ancrage de la province au sein du Royaume-Uni.

Les unionistes du DUP, qui réclament l’abandon du protocole, bloquent la formation d’un exécutif avec le parti nationaliste Sinn Fein arrivé en tête aux dernières élections de mai, conduisant à la paralysie de l’assemblée locale.

Le gouvernement britannique, qui risque des représailles commerciales de l’UE s’il revient unilatéralement sur le protocole nord-irlandais comme il en a affiché la volonté, a menacé d’organiser un nouveau vote. Mais mercredi, il a repoussé la date butoir afin de “donner le temps et l’espace nécessaire aux discussions” avec Bruxelles et entre les dirigeants de la province.

Le Premier ministre irlandais Micheal Martin, à Charm el-Cheikh (Egypte) le 8 novembre 2022 AHMAD GHARABLI AFP/Archives

Dublin et Bruxelles ont récemment affiché leur espoir d’aboutir à un accord sur le protocole post-Brexit dans les prochaines semaines. Cela serait possible avec une “volonté politique”, a dit lundi le commissaire européen chargé du dossier, Maros Sefcovic.

Le Conseil britannico-irlandais réunit le Royaume-Uni, l’Irlande et les représentants des gouvernements écossais et gallois, ainsi que les gouvernement de l’Ile de Man, Jersey et Guernesey.

A Blackpool, Rishi Sunak aura aussi ses premiers tête-à-tête avec la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon, et son homologue gallois Mark Drakeford, qui avaient tous deux regretté avoir été ignorés par Liz Truss, son éphémère prédécesseure à Downing Street.

© 2022 AFP/LFP, via lefrancophoneplus.com

Etats-Unis: Midterms 2022 : Donald Trump confronté à l’étiquette redoutable de « loser »

Midterms 2022 : Donald Trump confronté à l’étiquette redoutable de « loser »

Le palmarès électoral de l’ex-président des Etats-Unis ressemble de plus en plus à une litanie de défaites. Certains dans son propre camp n’hésitent plus à dire que c’est un « perdant », une grenade lancée au cœur de son identité.

Par Piotr Smolar(Washington, correspondant) Publié aujourd’hui à 11h08, mis à jour à 11h52

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Donald Trump lors de la soirée électorale des midterms organisée dans sa résidence de Mar-a-lago, à Palm Beach (Floride), le 8 novembre 2022.
Donald Trump lors de la soirée électorale des midterms organisée dans sa résidence de Mar-a-lago, à Palm Beach (Floride), le 8 novembre 2022. ANDREW HARNIK / AP

Une petite musique s’est élevée dans la nuit électorale américaine, le 8 novembre. Quelques notes prudentes, puis de franches envolées les jours suivants, chez des élus ou des commentateurs républicains ébahis par l’occasion manquée de prendre largement le Congrès lors des élections de mi-mandat. Elections de mi-mandat en 2018, présidentielle de 2020, élections de mi-mandat en 2022. Le palmarès électoral de Donald Trump ressemble de plus en plus à une litanie de défaites, au fil desquelles il entraîne le Parti républicain dans un abîme, fait de conspirations et de positions extrémistes. Lire aussi : Midterms 2022 : les démocrates ne sont plus qu’à un siège de la majorité au Sénat

Il est « l’obstacle en chef à la renaissance républicaine », écrit dans le New York Times Matthew Continetti, du cercle de réflexion conservateur American Enterprise Institute. D’autant que la cascade de procédures judiciaires engagées contre l’ancien président promet une chronique nourrie dans les prochains mois, et sera toxique pour le Grand Old Party.

Mais l’annonce de sa fin serait précipitée. Donald Trump refuse d’affronter ces critiques, certain de son emprise sur la base républicaine, dans la perspective de primaires. Il s’évertue à défendre son bilan dans ces midterms, alors que beaucoup lui reprochent de n’avoir quasiment rien utilisé de son trésor de guerre (des fonds levés pour la circonstance) pour soutenir des républicains engagés dans des batailles cruciales, au niveau des Etats.

Lui se targue d’avoir soutenu plus de 330 candidats dans ce cycle électoral. Le chiffre montre surtout qu’il s’est mêlé de tout, volant au secours de victoires probables ou approuvant des candidats radicaux estampillés MAGA (Make America Great Again), qui nient le résultat de l’élection présidentielle de 2020. Nombreux, parmi eux, ont essuyé des défaites spectaculaires. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Midterms 2022 : « Trump est l’aboutissement d’une dérive républicaine qui fait dérailler la démocratie américaine »

Lemonde/LFP, via lefrancophoneplus.com